Le Premier ministre, monsieur François Bayrou m’a fait l’honneur de présider mes adieux aux armes ce jeudi 17 juillet dans la Cour d’honneur des Invalides. Je remercie également madame Patricia Miralles, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des anciens combattants , ainsi que les hautes autorités qui m’ont fait l’amitié d’être présentes.
J’ai pu saluer une dernière fois le drapeau du 1er RIMa mais aussi le fanion du 1er Escadron du RICM, en présence de ma famille, de mes amis civils et militaires et de mes collègues de travail.
Un intense moment d’émotion : près de 40 années de carrière qui défilent, des retrouvailles avec des anciens que je n’avais pas revu depuis 35 ans !
Finalement deux mots me viennent spontanément pour illustrer tout ce que j’ai vécu : reconnaissance et gratitude.
– d’abord à ma famille : mes aïeux qui nous ont légué ce désir ancré au plus profond de nous-mêmes de servir notre pays, mes parents, ma chère épouse Géraldine et mes deux filles qui m’ont toujours soutenu contre vents et marées;
– à nos armées dont l’efficacité n’est plus à démontrer et qui répondent présentes en toutes circonstances hors ou sur le territoire national;
– à l’armée de terre : celle qui m’a formé, qui m’a fait grandir et qui a forgé mon identité de soldat et d’officier;
– aux Troupes de Marine qui m’ont donné cette ouverture au monde grâce au service outremer;
– à mes chefs qu’ils soient militaires ou civils : pour leur autorité bienveillante et leurs conseils qui m’ont fait grandir, pour leurs coups de gueule aussi. Je pense à tous ces commandements d’amitié, à tous ces grands hommes qui ont marqué ma carrière;
– à mes subordonnés : officiers, sous-officiers, militaires du rang qui m’ont tout appris lorsque j’ai débuté, et qui m’ont épaulé tout au long de ma carrière. Sans eux, je ne serai pas l’officier que je suis. Leur confiance et leur amitié ont été ma force;
– à nos chers et fidèles amis de la région parisienne ou d’ailleurs, qui nous ont vu partir et toujours accueilli avec amitié et simplicité au retour de nos pérégrinations. Leur fidélité nous touche et nous honore;
– à la « dream team » du cabinet militaire du Premier ministre : à mes officiers, à mes assistantes (mes « anges gardiens ») et au secrétariat central qui m’ont soutenu dans ce tourbillon politique (5 PM !).
Oui, reconnaissance et gratitude!
Je voudrais enfin avoir une pensée pour tous nos soldats morts ou blessés, en service, en opérations : ils ont fait le don de leur vie pour remplir la mission. Ils sont la fierté de nos armées.
Je quitte l’institution dans quelques jours mais je suis un homme heureux et comblé d’avoir tant reçu. Je pars certes avec tristesse mais sans aigreur, ni ressentiment. Je ne garde que le meilleur.
Une nouvelle page blanche est désormais ouverte : j’ai décidé de créer ma société de conseil stratégique et rentrerai dans le vif du sujet dès la rentrée !
27 Juillet 2025 
J’ai pu saluer une dernière fois le drapeau du 1er RIMa mais aussi le fanion du 1er Escadron du RICM, en présence de ma famille, de mes amis civils et militaires et de mes collègues de travail.
Un intense moment d’émotion : près de 40 années de carrière qui défilent, des retrouvailles avec des anciens que je n’avais pas revu depuis 35 ans !
Finalement deux mots me viennent spontanément pour illustrer tout ce que j’ai vécu : reconnaissance et gratitude.
– d’abord à ma famille : mes aïeux qui nous ont légué ce désir ancré au plus profond de nous-mêmes de servir notre pays, mes parents, ma chère épouse Géraldine et mes deux filles qui m’ont toujours soutenu contre vents et marées;
– à nos armées dont l’efficacité n’est plus à démontrer et qui répondent présentes en toutes circonstances hors ou sur le territoire national;
– à l’armée de terre : celle qui m’a formé, qui m’a fait grandir et qui a forgé mon identité de soldat et d’officier;
– aux Troupes de Marine qui m’ont donné cette ouverture au monde grâce au service outremer;
– à mes chefs qu’ils soient militaires ou civils : pour leur autorité bienveillante et leurs conseils qui m’ont fait grandir, pour leurs coups de gueule aussi. Je pense à tous ces commandements d’amitié, à tous ces grands hommes qui ont marqué ma carrière;
– à mes subordonnés : officiers, sous-officiers, militaires du rang qui m’ont tout appris lorsque j’ai débuté, et qui m’ont épaulé tout au long de ma carrière. Sans eux, je ne serai pas l’officier que je suis. Leur confiance et leur amitié ont été ma force;
– à nos chers et fidèles amis de la région parisienne ou d’ailleurs, qui nous ont vu partir et toujours accueilli avec amitié et simplicité au retour de nos pérégrinations. Leur fidélité nous touche et nous honore;
– à la « dream team » du cabinet militaire du Premier ministre : à mes officiers, à mes assistantes (mes « anges gardiens ») et au secrétariat central qui m’ont soutenu dans ce tourbillon politique (5 PM !).
Oui, reconnaissance et gratitude!
Je voudrais enfin avoir une pensée pour tous nos soldats morts ou blessés, en service, en opérations : ils ont fait le don de leur vie pour remplir la mission. Ils sont la fierté de nos armées.
Je quitte l’institution dans quelques jours mais je suis un homme heureux et comblé d’avoir tant reçu. Je pars certes avec tristesse mais sans aigreur, ni ressentiment. Je ne garde que le meilleur.
Une nouvelle page blanche est désormais ouverte : j’ai décidé de créer ma société de conseil stratégique et rentrerai dans le vif du sujet dès la rentrée !