C’est en présence de nombreux légionnaires et de leurs familles, mais aussi de représentants d’autres corps d’armée et d’élus locaux – les maires d’Aubagne, de Carnoux-en-Provence, de Roquefort-la-Bédoule et de Cassis – que le colonel Louis-Guilhem Larchet a officiellement pris la tête du 1er Régiment étranger de cavalerie (Rec) du camp de Carpiagne, succédant au colonel Bertrand Dias en place depuis deux ans.

Le général Valentin Seiler, nouveau représentant de la France au sein de la Task Force Cèdre, mécanisme de supervision du cessez-le-feu entre le Liban et Israël, a retracé devant les troupes le parcours du colonel Dias, notamment les interventions du 1er Rec « en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Bosnie, à Djibouti, en Nouvelle-Calédonie à la suite de la crise de 2024« , mais aussi « à Mayotte« . Il a aussi rappelé que le militaire a « mis sur pied un groupement tactique embarqué » au sein du régiment, et joué un rôle « dans l’expérimentation du char Jaguar« , testé « en Estonie et aux Émirats arabes unis« .

Formé à l’école militaire de Saint-Cyr

Puis le général a déclaré, depuis le centre du terrain de sport du camp de Carpiagne, sous un soleil sans concession : « Colonel Larchet, vous poursuivrez l’œuvre accomplie par vos illustres prédécesseurs. » Pour enfin s’adresser aux soldats présents comme au personnel civil : « Vous reconnaîtrez désormais pour votre chef le colonel Larchet et vous lui obéirez.« 

Le colonel Louis-Guilhem Larchet, né en janvier 1983 à Versailles (Yvelines), est entré à l’école militaire de Saint-Cyr en 2002 puis a choisi la cavalerie à l’issue de sa scolarité. Avant d’être chef « opérations » du 3e Régiment de hussards à Metz (Moselle), il a connu un premier passage au 1er Rec avec le grade de lieutenant, puis de capitaine, de 2006 à 2013.