Aidez le Tigre à rugir de nouveau ! Restauration du char Tigre 1 du Musée des Blindés

26 Janvier 2024

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Aidez le Tigre à rugir de nouveau !

Restauration du char Tigre 1 du Musée des Blindés, le char emblématique de la Seconde Guerre mondiale, authentique du canon aux chenilles !

 

Image de couverture du projet Aidez le Tigre à rugir de nouveau !

143 810 €, soit 95 % sur un objectif de 150 000 €
 
28

 jours restants

 

À propos du projet

Le silence du félin

Le Tigre I le char d’assaut emblématique de la Seconde Guerre mondiale. Il est le plus connu de tous. Tenu en haute estime par ses adversaires et ses équipages, il représente le summum de la conception des chars d’assaut dans les années 1940. Sur les 1 354 chars Tigre produits par l’Allemagne pendant le conflit, seulement six originaux existent encore. Et parmi ces rares survivants, seul celui du musée des Blindés possède encore toutes ses pièces d’origine, y compris son précieux bloc moteur !

Depuis 70 ans, il dort profondément dans le musée, et les passionnés comme les visiteurs attendent d’entendre de nouveau son vrai rugissement !

Le bloc moteur a été conservé dans un état exceptionnel. Une fois restauré, avec des pièces mécaniques d’époque ou reconstituées à partir des originaux, ce char pourra recréer la puissance du véhicule, la mobilité, le son et l’odeur des Tigre tels qu’ils ont été perçus il y a 80 ans. Il sera alors le seul Tigre I complet et authentique en état de marche au monde : un projet scientifique, historique et mémoriel majeur.

 

Thierry

Pourquoi sauver le soldat 114?

Ce tout jeune Tiger, produit dans les dernières heures de la guerre, sort ses griffes lors de la célèbre bataille de Normandie. Alors qu’il fuit l’encerclement de la poche de Falaise, il entra en collision avec un autre Tigre à pleine vitesse. Arrêté par le choc, l’équipage est en partie fait prisonnier et le Tigre 114 est abandonné sur le bord de la route. Il est ensuite récupéré par des résistants français et participe à la libération de la France et même à l’occupation de l’Allemagne, dans une sorte de « retour à l’envoyeur » historique.

Après avoir servi plus longtemps sous les couleurs françaises que sous les couleurs allemandes, sous le nom de Bretagne puis de Colmar, il est le dernier Tigre à connaître le service actif. Mais sa carrière ne s’est pas arrêtée avec la dissolution de son unité. Il poursuit sa vie comme « char laboratoire », où il est finement étudié et testé pour permettre aux ingénieurs français de rattraper le retard technologique accumulé pendant les quatre longues années d’occupation. 
Rapatrié en France après ces essais, notre Tigre s’est endormi à Satory, près de Paris, où il a été stocké à l’air libre puis dans un hangar. Repéré par le fondateur du Musée des Blindés, Michel Aubry, il fut évidemment l’un des premiers chars à être mis à l’abri avec tout le respect dû à un valeureux combattant de la Nation.

À quoi servira le financement

Les fonds récoltés sont destinés à financer la restauration complète du moteur du Tiger I.

L’objectif est de restaurer les pièces d’origine et, si elles doivent être remplacées, d’utiliser des pièces d’époque.

Cette restauration nécessite une collecte de fonds privés, parce qu’elle fait appel à des compétences et expertises spécifiques, coûteuses car extérieures au Musée des blindés, ensuite car sa mécanique d’exception datée de plus de 80 ans nécessite des outils de pointe pour être réparée, enfin part parce qu’elle nécessite l’acquisition de pièces détachées rares et onéreuses.

 En effet :

  • peu de chars ont été produits (1 354 Tigre sont sortis des usines allemandes)
  • peu de chars Tigre existent encore aujourd’hui (6 complets et d’autres reconstruits)
  • peu de pièces détachées de ce modèle sont disponibles sur le marché en raison de l’engouement des collectionneurs pour cette machine.

Le char Tigre 1 du musée des Blindés : à 💖ouvert… Dans quel état se trouve son moteur ?

youtube.com

La résurrection du fauve

Pour réveiller la bête endormie, le musée a besoin d’au moins 150 000 euros, mais pour la faire briller à nouveau de la chenille au canon, nous visons 200 000 euros de dons !

Restoration of 1 Reassembling the tracks 2 the gearbox Interior Restoration of 0 fittings the gearbox 000 Restoration of the engine block 0 €

 

 

Qui porte le projet

Musée des Blindés

Saumur

Premier projet lancé sur Ulule

Une collection unique et spectaculaire

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux véhicules allemands et alliés ont été récupérés sur différents lieux de combats. Certains furent rénovés et remis en état pour être étudiés par l’armée française. Le lieutenant-colonel Aubry, fondateur du Musée, a réuni ces nombreux matériels et d’autres venant d’horizons plus divers, pour aider à la formation des stagiaires de l’EAABC (École d’Application de l’Arme Blindée Cavalerie). Le Centre de Documentation sur les Engins Blindés (CDEB) est créé en 1965 et le premier musée voit le jour en 1977 dans l’enceinte de l’école de cavalerie. Le musée des Blindés est officiellement fondé par un arrêté du 29 mars 1982. 

Plus de 800 engins dont 200 en état de marche sont présentés au public sur 10 000 m2. On y trouve la presque totalité des engins blindés de l’armée française de 1917 à nos jours, du Schneider au Leclerc. Les matériels français de la Première Guerre mondiale sont présents en totalité et ceux de la Deuxième Guerre mondiale sont en grand nombre et en provenance de toutes les armées belligérantes (États-Unis, Grande-Bretagne, URSS, Allemagne etc.). 

L’association des Amis du musée des Blindés et de la Cavalerie 

En 1983, une convention du Ministère de la Défense confie la gestion du musée à l’Association des Amis du Musée des Blindés (AAMB) qui est reconnue d’utilité publique en 1984. En 2020, l’association devient l’AAMBC, Association des Amis des Musées des Blindés et de la Cavalerie. Le musée des Blindés et le musée de la Cavalerie constitue le pôle muséal de Saumur placé sous l’autorité du général commandant les écoles militaires de Saumur et l’école de cavalerie. Un adjoint en assure la direction. La conservation des collections est assurée par du personnel du Ministère des Armées, l’exploitation et la gestion est confiée à l’association AAMBC. La mission de l’association : mettre en valeur et nourrir les collections, les ouvrir au grand public, les promouvoir.

Questions sur le projet

Quels sont les risques associés au projet ?

Si nous ne parvenons pas à dépasser les 150 000 euros, le projet devra attendre des financements de mécènes (entreprises, collectivités, subventions etc.) pour pouvoir avancer, le calendrier des réparations sera en suspens… Tous nos contributeurs Ulule seront remboursés.

En savoir plus sur les risques et défis d’un projet Ulule